Publié dans Société

Lutte contre le changement climatique - Des transferts financiers en vue !

Publié le jeudi, 05 mai 2022



« Nous voulons soutenir les activités liées à la diplomatie verte, l’économie verte et l’éducation environnementale, pour un avenir meilleur des enfants… ». Jean François Basse, Représentant résident de l’UNICEF Madagascar, l’a souligné hier à Antsahavola, à l’issue de sa rencontre avec la ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). Pour ce faire, cet Organisme onusien envisage d’effectuer des transferts financiers à l’endroit dudit département ministériel. « Le changement climatique représente un risque majeur pour les enfants malagasy. Il y a plusieurs façons de répondre à ce défi, pour garantir l’avenir, à travers tous les programmes mis en œuvre dans le domaine de l’eau, l’hygiène et l’assainissement, par exemple. D’autres ministères jouent aussi des rôles dans ces secteurs (…) Nous voulons soutenir ce rôle transversal du MEDD parce qu’il est crucial par rapport à l’avenir du pays, et ce à travers 3 dimensions », ajoute le premier responsable de l’UNICEF. Les mécanismes à mettre en place pour les transferts financiers, un aspect de la coopération entre les deux parties, ont été discutés hier. Les détails seront connus ultérieurement.
Poursuite des collaborations
Outre les transferts financiers, le Représentant résident de l’UNICEF a avancé la poursuite du partenariat avec le MEDD. L’ambassadeur de Japon, Higushi Yoshihiro, a également exprimé son engagement pour la réalisation du « Velirano » n° 10, relatif à la protection de l’environnement. La lutte contre le changement climatique fait partie des actions y afférentes. D’ailleurs, le Japon a déjà contribué à la vision d’un Madagascar plus vert, à travers des activités de reboisement.  Le Représentant résident de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en la personne de Mbuli Charles Boliko, a, quant à lui, précisé son soutien pour le MEDD, entre autres à travers des activités de résilience après les cyclones ou les crises liées à l’environnement. Ce responsable dudit organisme onusien a aussi exposé ses activités et missions.
Pour sa part, la ministre Marie-Orléa Vina n’a pas manqué de rappeler à ces diplomates, lors de leurs visites de courtoisie dans la matinée d’hier, le renforcement des activités et des efforts déployés dans le domaine de l’environnement et du développement durable. Ces partenaires ont confirmé leur volonté de rester aux côtés du Gouvernement malagasy, tout en apportant leur soutien à la préservation de l’environnement.
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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